Dans les mouvements de la terre, de l'air, de l'eau, je reconnais comme un style de formes caractéristiques:
une écriture que je considère comme la calligraphie chinoise ou arabe, c'est à dire que je trouve cela sublime et profond,
sans pour autant vouloir y donner du sens.


"volutes (de fumée)"


Le fer a ceci de très intéressant qu'il permet d'écrire dans l'espace.
Il peut se tenir debout, se suspendre, s'enrouler...
soulever, traverser, ou bien serrer quelque chose.


volutes


"Volutes (de fumée)",c'est avoir vu quelque chose et, avec la contribution du fer et du feu, tenter de retranscrire.
je ne me rappelle quasiment jamais des discutions que je peux avoir avec les gens qui fument, puisque toute mon attention se porte sur les mouvements de fumée.

Cette "mécanique des fluides" raconte ce qu'il se passe autour de nous, ce que l'on ne sait pas voir.
Ascension, enroulement, sinuosité, étirement, soudain, un mouvement d'air et c'est comme ci cette matière percutait un mur invisible.
Cet univers m'intéresse beaucoup et me pousse de plus en plus à contempler le monde discret des flaques d'eau, des fissures, des cheveux dans la baignoire, des couches de laves refroidies, de l'eau qui bout;
et de donner à voir, pour tous.